top of page

BARON LARRY

Précurseur de la médecine d'Urgence

Dominique-Jean Larrey, baron Larrey,  Personnage le plus célèbre du Premier Empire, chirurgien en chef de la Grande Armée de Napoléon Bonaparte qu'il suivra dans toutes ses campagnes. Dominique Larrey sera et est le père de la médecine d'urgence d'aujourd'hui . Il sera le précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, en pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible et ce grâce a se ambulances volantes. Né le 8 juillet 1766 à Beaudéan (Hautes-Pyrénées) et mort à Lyon le 25 juillet 1842. Chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Ier dans toutes ses campagnes. Il fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.

Ces Origines

Fils de Jean Larrey, maître cordonnier, il est né dans le petit village de Beaudéan dans les Hautes-Pyrénées. Sa maison natale existe toujours dans la rue principale du village, et elle est devenue un musée. Orphelin à treize ans, Larrey est élevé par son oncle Alexis Larrey, chirurgien en chef de l'hôpital de La Grave de Toulouse et fondateur du premier hôpital militaire de cette ville. Après six années d'apprentissage, il vient à Paris pour y étudier la médecine auprès de Pierre Joseph Desault, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu. En 1794, il épouse Marie-Élisabeth Laville-Leroux, peintre.

Carrière militaire

Larrey commence sa carrière en 1787 comme chirurgien de la marine royale sur la frégate la Vigilante en mer d'Irlande. De retour à Paris dès l'année suivante, il s'y lie avec Corvisart et Bichat, et avec Sabatier, chirurgien en chef des Invalides, hôpital où il obtient sur concours un poste d'aide-major.

Première étape d'une carrière qui le conduira sur tous les champs de bataille d'Europe, de l'Espagne à la Russie, et jusque dans les déserts d'Égypte et de Syrie, il est en 1792 chirurgien aide-major à l'armée du Rhin. Chirurgien de première classe en 1792, dans l'armée du maréchal Luckner, il crée des ambulances volantes à Mayence, à la tête desquelles il court enlever les blessés sous le feu des batteries ennemies. Il est ensuite chirurgien principal à l'armée de Custine, puis chirurgien en chef de la 14e armée républicaine en 1794. Il organise l’École de chirurgie et d'anatomie de Toulon, et devient professeur à l'École militaire de santé du Val-de-Grâce en 1796. Il est chargé de l'inspection des camps et des hôpitaux de l'armée d'Italie (1796), puis nommé chirurgien en chef à l'armée d'Égypte.

À la bataille d'Aboukir, il sauve le général Fugière, sous le canon de l'ennemi, d'une blessure à l'épaule. Au siège d'Alexandrie, Larrey trouva le moyen de faire de la chair de cheval une nourriture saine pour les blessés, et fit tuer pour cet usage ses propres chevaux.

En 1802, il est chirurgien en chef de la Garde des consuls. Il soutient sa thèse de médecine en mai 1803, conformément aux nouvelles dispositions de la réorganisation du monde médical : Dissertation sur les amputations des membres à la suite des coups de feu dédicacée au général de Villemanzy.

Inspecteur général du service de santé des armées, en 1805, et chirurgien en chef de la Garde impériale. En 1804, Larrey reçoit une des premières croix d'officier de la Légion d'honneur de la main du premier consul, qui lui dit : C'est une récompense bien méritée.

Il est créé baron d'Empire en 1809, sur le champ de la bataille de Wagram, et inspecteur général du service de santé militaire en 18107. Il fait toutes les campagnes du Premier Empire en qualité de chirurgien en chef de la Garde impériale8 puis de chirurgien en chef de la Grande Armée (12 février 1812). En 1813, il prend la défense des conscrits blessés à la main et accusés de se mutiler volontairement, ce qui lui valut une haine farouche de Soult.

Statue de Larrey dans la cour de l'église du Val-de-Grâce.

Blessé à la bataille de Waterloo10, prisonnier des Prussiens, il fut sur le point d'être fusillé à cause de sa ressemblance avec Napoléon11, mais fut relâché sur ordre de Blücher, dont il avait soigné le fils. La Restauration le tint à l'écart mais il fut rappelé par la monarchie de Juillet.

Il fait partie de la première promotion des membres de l'Académie royale de médecine, par ordonnance de Louis XVIII en 1820. Sa statue en marbre blanc, majestueuse et monumentale, sculptée par Pierre-Alfred Robinet, siège toujours dans le hall d'entrée de l'Académie de médecine à Paris, rue Bonaparte. En 1829, il est élu membre de l'Institut, à l'Académie des sciences.

Il a appartenu à la Franc-Maçonnerie.

Dans ses dernières années, membre du Conseil de santé des armées, il sollicite en 1842 une inspection médicale en Algérie. Il tombe malade en Afrique, maladie à laquelle, huit jours plus tard, il succombe à Lyon le 25 juillet 1842.

 

Son corps, transporté à Paris, est inhumé le 6 août au cimetière du Père-Lachaise (37e division).

Plusieurs discours ont été prononcés sur sa tombe. Gilbert Breschet, membre de l'Académie des sciences, a énuméré ses travaux scientifiques en chirurgie, en médecine, en hygiène publique.

Le 15 décembre 1992, ses restes furent transférés de sa tombe du cimetière du Père-Lachaise à l'avant dernière place disponible dans le Caveau des Gouverneurs aux Invalides, et une petite urne contenant un morceau d'intestin déposée dans une vitrine de la salle de la bibliothèque de l'Académie nationale de médecine.

Cénotaphe de Larrey au cimetière du Père-Lachaise. En épitaphe, un extrait du testament de Napoléon : A Larrey, l'homme le plus vertueux que j'aie connu.

« Despotates » ou « Depotates »

Nos ancêtres brancardiers

Les Despotats ( brancardiers / ambulanciers ), sont en quelques soirte les descendants des  "Valetudinaria"( création du corps de cavaliers ambulanciers  l'empereur Mauricius créa des lors les et sera un corps de cavaliers ambulanciers préposé au ramassage des moribonds sur les champs de batailles, créa par l’Empereur Mauricius )

Ces « despotates » ou « depotates » qui n’avaient point d’armes étaient des infirmiers légers, des hommes agiles, chargés de relever les blessés entre les lignes au plus fort des combats. La plupart d’entre eux étaient montés. Leur selle permettait d’y placer un blessé grâce à une disposition spéciale des étriers. Pendant longtemps le mot despotat servit à désigner les infirmiers à cheval dans l’armée byzantine Cette figure d’infirmier léger sera reprise dans l’armée de Napoléon.


Jusqu'au XIXème siècle, l'Hôpital est un lieu d'hébergement plutôt réservé aux pauvres, aux mendiants et aux pèlerins. Ceux-ci pouvaient y recevoir quelques soins et un repas. Il semble que dès leur fondation, les hôpitaux disposaient d'un service de ramassage. Des charrettes et des chaises à porteur parcouraient les rues et "ramassaient" les nécessiteux et les malades. Les hôpitaux ne prodiguaient alors que très peu de soins. Leur fonction se limitait bien souvent à assister les mourants.

 

Le blessé était ensuite rapproché de l’ambulance puis installé sur le brancard pour être dirigé vers le camp de soins. Les norias sont aussi nées à cette période tout comme une autre invention.

bottom of page