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En inventant en 1816 le stéthoscope, Laennec va donner une impulsion fondamentale

à la médecine anatomo-clinique : maladies du cœur et du poumon vont enfin livrer leurs

signes physiques du vivant du patient

Origine familiale et enfance

René Laennec est fils et petit-fils d'avocats. Son grand-père, Michel Alexandre Laennec, est maire de Quimper de 1763 à 1765.

Son père Théophile-Marie Laennec (1747-1836), avocat et magistrat quimpérois, parle le breton et René lui-même l'apprend, le parle couramment, et l'utilise dans sa correspondance avec son père. Par sa mère, Michelle Guesdon, il était apparenté à Anne-Marie Audouyn de Pompéry, la "Sévigné cornouaillaise" dont il était le cousin1 et qui le reçut maintes fois dans son château de Couvrelles. Laennec avait pour grand-oncle Dom Maurice de Beaubois, auteur d'Une histoire de la Bretagne.

Sa mère, Michelle, meurt en 1786 de la tuberculose (elle est inhumée le 15 décembre 1786 dans le cimetière de l'église Saint-Mathieu de Quimper). Son père, alors lieutenant au ministère de la Marine à Quimper, est incapable de s'occuper de lui.

 

Après avoir été confié à un oncle, recteur à Elliant, René Laennec est, en 1797, recueilli par Guillaume François Laennec (baptisé le 11 novembre 1748 à Quimper-Saint-Julien), un autre de ses oncles, médecin à Nantes, professeur et directeur de l'école de médecine, qui avait été recteur de l'université de Nantes3 avant sa suppression au début de la Révolution.

Suivant l'exemple de ce dernier, Laennec entame des études de médecine . En 1800, il est étudiant à Paris sous la direction de Jean-Nicolas Corvisart à l'hôpital de la Charité et d’autres professeurs comme Guillaume Dupuytren . Il est reçu docteur en médecine en 1804. Il pratique ensuite l'anatomie pathologique avec Gaspard Laurent Bayle. Il étudie les maladies à partir des lésions constatées à l’autopsie et, en particulier, la cirrhose.

Laennec, âgé de 20 ans, arrive à Paris en avril 1801.

Il est venu À pied de Nantes parce que pauvre, comme l’étaient d’autres provinciaux : Bichat, Dupuytren, Bayle. La seule richesse dans sa besace est une flûte traversière, car il est musicien à l’oreille très exercée. Il est déterminé, avec la maturité de ceux qui ont souffert : orphelin de mère à 5 ans, il a Été recueilli et élevé par un oncle providentiel, médecin à Nantes, Guillaume Laennec.

 

Mûri par ce dernier, il s’inscrit auprès du maître le plus exigeant, à l’hôpital de la Charité: Corvisart.Il se met en binôme intellectuel avec Bayle, sous l’Autorité de Dupuytren. Le jeune Laennec multiplie les publications originales dont quelques grands classiques : le «faciès grippé» des péritonites, l’origine vermineuse du kyste hydatique, la cirrhose...Tout cela dans la déferlante du moment : la méthode anatomo-clinique. Thèse en 1804, traité d’anatomo-pathologie, journalisme médical, cours public...Il pratique la médecine privée de 1806 à1816, quand survient une nomination inopinée comme chef de service à Necker.

Le voici qui reprend ses travaux anatomo cliniques.

Et c’est l’automne de la même année qu’il imagine la transmission des bruits thoraciques par la médiation d’un instrument, un «cylindre», le stéthoscope . La propriété de la transmission plus rapide que dans l’air et surtout plus intense des sons (résonance) par l’intermédiaire des corps denses est déjà connue. Cela sera confirmé ultérieurement et mesuré par les physiciens. De plus, les bruits sont sélectionnés selon

L'invention de Laennec qui devra l'instrument le plus utilisé dans le futur part d'une observation de jeu d'enfants une journée de Septembre 1816 . En revenant d'une visite médical de chez une patiente avec une question obsessionnel : Comment mieux entendre le cœur de ma patiente !  , qui pour lui a une maladie du cœur, il ne sais faire que de mettre son oreille sur les vêtements de cette patiente, difficile a cette époque de déshabillé la patiente . L’idée lui serait venue en observant des les deux enfants qui jouaient dans la cour du Louvre. Ceux-ci se communiqué par bruits à travers une poutre en bois. Laennec étant aussi musicien, il est fort probable que ses dons musicaux ne sont pas étrangers à l’invention du stéthoscope. En voyant les enfants il se dis : " Avec le même principes . Après avoir observé les enfants, il court a nouveau chez sa patiente, il prend quelques pages, il le tourne ensemble pour en faire un cornet,  le posera sur la poitrine de la patiente, il entendra le battement du cœur amplifié, le phénomène acoustique est présent, il suffisait a Laennec a d'en amélioré le précédé . Du stéthoscope en papier, il le construira en bois Hêtre / cerisier .

Laennec, entends donc le battement du cœur, les bruit des poumons, murmure vésiculaire  , les frottement péricardique, il définira toutes une séries de signes . Laennec chef de service a l’hôpital Necker, il passera ces journées entières aux chevets de ces patients armée de son stéthoscope et il entends .

A quel maladie correspondant a chaqu'un des bruits entendus, a une époque ont il n'y avais ni radio, ni échographie ... il n’excisait qu'une façon pour y répondre ... Le décès du malade .

Pour chaque patient décédé, Laennec relie les sons qu'il avait entendu avec les constations de l’autopsie . Il fera en quelques sorte, parler les cœurs et les poumons malades . De son vivant, il entendais un souffle chez un patient malade, mais ne savait pas a quoi correspondait, Laennac après autopsie comprendra que le son du souffle était une lésion, qu'il pouvait ou ne pouvait traiter . Cela à été le début de la médecine moderne . Grace a son stéthoscope, Laennec a révolutionné le diagnostique des maladies cardiaque et pulmonaire .

Homme acharnée, insociable, il se lance dans une œuvre folle ! Recensé l'ensemble des pathologie du cœur et des poumons, il fera une classification des maladies, il publiera le manuel de l'auscultation, une œuvre de 900 pages, qui sera clairement la bible pour les futurs médecins .

L’œuvre de Laennec connait une retentissement immédiat dans le monde entier .

Laennec poursuit un carrière prestigieuse, jusqu'au drame . Ironie du sort, Laennec fini par contracter une maladie pulmonaire . De deux choses singulières, Il se fera un très mauvais diagnostique le concernant, il ne pensais pas avoir contracter la tuberculose, et décédera de tuberculose a  l'age de 45 ans en 1826 .

Malgré une carrière évhémère, Laennec il laissera derrière lui l'instrument de l'emblème même du médecin .

Sphygmomètres appelé Tentiométre

Scipione Riva-Rocci (né le 7 août 1863 à Almese, Piémont – mort le 15 mars 1937 à Rapallo) est un médecin italien qui inventera le premier sphygmomanomètre pour la prise de la tension artérielle

Un tensiomètre, ou Sphygmomanomètre est un appareil de mesure médical utilisé pour mesurer la pression artérielle.

Le terme dérive du grec sphygmós (pouls) associé à manomètre.

Expériences sur les animaux

En 1733, Stephen Hales trouva une méthode pour visualiser la pression artérielle, méthode présentée dans sa publication Haemastaticks, traduit en français sous le titre la statique des animaux. Il insère un tube droit en verre de 9 pieds de long, à travers une canule dans l'artère d'un cheval, note la hauteur atteinte par le sang dans le tube (indicatrice de pression) et les variations à chaque pulsation.

 

 

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En 1828, dans sa thèse de doctorat (« Recherches sur la force du cœur aortique »), Poiseuille améliore l'expérience de Hales en remplaçant le tube droit par un tube en U partiellement empli de mercure. Il est le premier à montrer comment mesurer la pression sanguine, à l'aide d'un manomètre à mercure qu'il appelait hématodynamomètre. Grâce à cet instrument, plus petit et plus commode que celui de Hales, il démontre que la tension augmente à l’expiration et diminue à l'inspiration.

Sphygmomètres chez l'homme

Les sphygmomètres et sphygmographes sont des appareils mesurant les battements du pouls, de façon non intrusive (sans ouverture d'une artère), ce qui les rends applicables à l'homme.

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En 1876, Samuel Siegfried Karl von Basch invente le sphygmomanomètre, un appareil utilisant la force compressive d'un réservoir de caoutchouc empli d'eau, que le médecin presse directement sur l'artère jusqu'à la disparition du pouls. Le réservoir est relié à une jauge à mercure permettant de lire la pression nécessaire pour comprimer l'artère, et en conséquence la pression artérielle.

En 1889, Pierre Carl Potain l'améliore en remplaçant l'eau par de l'air.

 

En 1896, le médecin italien Scipione Riva-Rocci réalise le prototype des tensiomètres modernes, en comprimant l'artère par un brassard circulaire constituant une poche à l'air.

En 1905, Nikolaï Korotkov est le premier à permettre une mesure assez précise pour qu’on puisse diagnostiquer l’hypertension en reprenant le sphygmomanomètre de Riva Rocci. À la seule prise du pouls, il ajoute l’auscultation en utilisant un stéthoscope posé sur l’artère brachiale, ce qui permet des mesures plus précises.

Le premier bruit entendu correspond à la mesure de la pression systolique, le plus gros des deux chiffres de la mesure de la pression artérielle. Plusieurs bruits sont entendus jusqu’à la disparition. Le dernier bruit entendu correspond à la pression diastolique qui est le bruit de la pression au moment où le cœur est au repos, le plus petit chiffre. Grâce à Korotkoff, on réussit à avoir une mesure précise et les bruits qu’on entend lorsqu’on mesure la pression artérielle portent dorénavant le nom de « bruits de Korotkoff ».

 

Cette méthode est toujours utilisée au début du XXIe siècle.

1907 L'invention du tensiomètre moderne

Tensiomètre à oscillation type Pachon fabriqué par Emile Spengler

Au début des années 1900, Émile Spengler, industriel reconnu et passionné de médecine, s’associe aux professeurs  et cardiologues Henri Vaquez et Charles Laubry dans le but de mettre au point un nouvel appareil de mesure de la pression artérielle. En 1907, après des mois de recherche, ils parviennent à développer le premier tensiomètre moderne, le « Vaquez », permettant au diagnostic médical d'entrer dans l'ère de la modernité.

En 1909, Victor Pachon ajoute un oscillomètre, ce qui permet de mesurer la tension artérielle sans stéthoscope3. Le « Pachon » comporte deux cadrans : un cadran gradué de 0 à 20 permettant de mesurer l'amplitude des oscillations de la paroi artérielle et un manomètre gradué de 0 à 30 cm de mercure, relié par un tuyau de caoutchouc à un brassard4. Cependant cette technique laisse une grande part de subjectivité puisque la personne qui prend la tension doit apprécier les oscillations5. Cet appareil simple a cependant été très utilisé pendant la Première Guerre mondiale.

1280px-Emile_Spengler_et_Charles_Laubry.

Charles Laubry qui prend la tension à Emile Spengler

Les Amériques

F. A. FAUGHT & C. J. FILLING. APPAREIL POUR MESURER ET INDIQUER LA PRESSION SANGUINE.

 

DEMANDE DÉPOSÉE SEPT. 20, 1910.

Breveté le 3 mars 1914.

Francis Asnmr Faust-m et Cranns J. PILLING, SONT TOUS DEUX DES citoyens des États-Unis, résidant dans la cité de Philadelphie, État de Pennsylvanie, et on conjointement inventé améliorations l'appareil conçu pour être utilisé dans le diagnostic médical et pathologique, pour mesurer et indiquer le degré de pression artérielle dans une artère du corps humain

Leurs invention concerne un appareil conçu pour être utilisé dans le diagnostic médical et pathologique, pour mesurer et indiquer le degré de pression artérielle dans une artère du corps humain, pour le déterminer en tant que facteur clinique pour aider au diagnostic correct, cette détermination étant de grande valeur dans le traitement des maladies du sang, du système sanguin sanguin et des reins. Jusqu'à présent, de telles déterminations ont été et sont désormais effectuées uniquement par des instruments dans lesquels la pression artérielle est indiquée en produisant une pression d'air sur une colonne de mercure, comme dans un manomètre ou similaire, et en provoquant une pression d'air égale ou plutôt légèrement a dépassé la pression artérielle dans l'artère, dont la pression réelle est indiquée sur l'échelle du manomètre au moment de sa libération après constriction comme par exemple par un garrot.

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La présente invention est un appareil pour déterminer une telle pression artérielle au moyen du principe d'un cadran rotatif portant un axe actionné, par le biais d'un mécanisme approprié, par des dispositifs de compression d'air, l'échelle sur l'élément de cadran mobile étant marquée pour correspondre à une pression de manomètre échelle.

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