top of page
urgence santé.png
v293_20060086_arms_am.png
logo_seul.png

Assez ironique que cela soit, l'histoire des paramédic Canadien, n'est pas différente que des ambulanciers européen .

À l’origine, un souci de porter secours aux blessés de guerre

Le domaine militaire est bien sûr à l’origine de nombreuses inventions qui ont été transposées par la suite à celui de la santé. C’est le cas de l’ambulance puisqu’il faudra attendre 1794 pour voir apparaître un véhicule spécifique aux transports des blessés de guerre. On doit donc les premières ambulances officielles au baron Dominique-Jean Larrey, chirurgien en chef de la Grande Armée sous Napoléon 1er. Comme décrit dans cet article, c’est suite à une ordonnance du ministère de la guerre évoquant le besoin de créer des « modèles de voitures couvertes et suspendues pour le transport des malades » que Larrey proposa un modèle d’ambulance volante (pas comme les avions, mais comme les douanes !). Il faut noter qu’avant cette invention, la plupart des armées dans le monde déplaçaient leur blessés dans ou sur les véhicules militaires, incluant les caissons d’artilleries, les mulets ou autres inventions militaires destinées en premier lieu à détruire l’ennemi plutôt qu’à soigner ses propres troupes. Il faut donc imaginer des soldats avec des membres sectionnés ou des tripes à l’air libre transportés sur des canons…

À noter qu’un confrère du baron Larrey, le baron Pierre-François de Percy, pensa à transporter directement une équipe de chirurgiens sur le champ de bataille afin d’opérer les blessés dans des ambulances spécialement conçues à cet effet.

carte-canada.2.png

Les chirurgiens chevauchaient une drôle de charrette qui contenait les instruments nécessaires aux opérations et des rideaux pouvaient être tirés, sûrement dans le but d’offrir une certaine intimité aux blessés, à moins qu’il n’eût été question de cacher les opérations aux personnes valides… Même si elle fut vite abandonnée, cette invention participera plus tard à l’élaboration d’ambulances contenant des instruments de premiers soins.

De l’autre côté de l’Atlantique et 70 ans plus tard, un autre chirurgien-chef du nom de William A. Hammond permit à de nombreux blessés de survivre sur les champs de bataille de la guerre civile aux États-Unis. En 1862, Hammond concevra et fera construire des ambulances-wagons spécialement dédiées à transporter les soldats blessés. Ils furent les premiers véhicules en Amérique du Nord spécialement imaginés et conçus dans l’objectif unique de soigner les blessés de guerre.

Toronto-Paramedic-Services1.png

Au Canada, c’est à Toronto (à l’époque nommée Town of York) que le premier service d’ambulance vit le jour en 1832.

Le choléra faisait rage dans cette ville qui atteignait à peine 10 000 habitants (205 morts du choléra en 1832).

 

En 1881, c’était au tour du Toronto General Hospital de démarrer un service d’ambulance. Il est difficile de trouver la date de création du premier service d’ambulance au Québec, mais la Coopérative des Paramédics du Grand-Portage fournit une photo sur son site internet d’une des premières ambulances de la Belle province.

14795413193_dd28728ac2_b.jpg
nlc015122-v6.jpg
ambul amoteur.png

Les ambulances à moteur, quand les kilomètres-heure et la taille comptent

Bien sûr, l’arrivée des moteurs représente un tournant majeur pour les services d’ambulance.

 

On pense aux moteurs à explosion, mais aussi aux moteurs électriques puisque ceux-ci étaient encore une option au tout début du 20e siècle. Voici d’ailleurs sur le site du New York Times annonçant l’achat de deux ambulances à moteurs électriques pouvant atteindre une vitesse de 26 km/h.

 

Avec l’amélioration du moteur à explosion et le faible coût du pétrole, les véhicules peuvent être plus volumineux, mais surtout plus rapides et on sait à quel point la rapidité d’intervention peut sauver des vies.

Voici par exemple à droite un modèle d’ambulance vers 1920 à Montréal. Par la suite, la puissance motrice des ambulances ne fera qu’augmenter, mais c’est surtout l’espace qui deviendra important.

 

En effet, on cherche de plus en plus à donner aux ambulanciers le maximum d’équipements médicaux afin d’apporter les premiers soins et de pouvoir rapporter aux services hospitaliers l’état de santé d’un patient de la manière la plus précise possible.

L'histoire de St. John Ambulance au Canada

 

En 1883, à Québec, la première succursale canadienne de l’Ambulance Saint-Jean à offrir des cours de secourisme a été créée. Peu de temps après, des cours étaient offerts à Kingston, en Ontario. Au cours des dix années suivantes, l’Ambulance Saint-Jean est devenue une organisation nationale et, en 1892, elle comptait 12 sections qui dispensaient les premiers soins d’un océan à l’autre. Au cours des premières années, parallèlement à la croissance continue de la formation en secourisme, Ambulance Saint-Jean a également instauré une fière tradition de bénévolat dans nos collectivités. Bientôt, les bénévoles de St. John sont devenus une vision commune et bienvenue en cas d'urgence dans les communautés à travers le pays. En cas de catastrophe, humaine ou naturelle, les bénévoles d'Ambulance Saint-Jean sont là pour offrir de l'aide, de l'expertise, de la bienveillance et de la compassion. Notre tradition de venir en aide aux communautés canadiennes remonte à plus d’un siècle.

st jhon.png

PRÉHISTOIRE

1950 À 1980

Avant que l'État n'intervienne concernant les services préhospitaliers d'urgence et le transport ambulancier, l'entreprise privée avait développé le marché en fonction de la demande et, la plupart du temps, comme service complémentaire aux entreprises funéraires.

En 1972, l'État intervenait donc une première fois pour délivrer des permis d'exploitation. Les articles de la Loi sur la protection de la santé publique et du Règlement d'application de la Loi sur la protection de la santé publique, constituaient le maigre et frêle encadrement de ce secteur d'urgence.

ambulance_corbillard_1950.jpg

LES POLICIERS AMBULANCIERS

Dans les années 50, le service ambulancier montréalais, alors

majoritairement desservi par les entreprises de services

funèbres, ne parvient pas à répondre à la demande. Selon la

presse écrite de l’époque, des citoyens meurent sur la chaussée

lors d’accidents graves, à défaut d’être secourus à temps.

Baptisés le « scandale des ambulances », ces événements

pousseront les services policiers à réagir. En 1959, quelque

120 policiers sont désignés pour arpenter les rues du centre-

ville à bord de 14 familiales Plymouth noires pour remplir

leur nouveau mandat. Le service ambulancier de la Police de

Montréal est inauguré le 27 août 1959, par le maire

Sarto Fournier

1960.jpg
police_ambulance.jpg

Du 1er Aout 1959 au  1er janvier 1971

390 policiers opéreront 39 ambulances qui répondent à 1000 appels par mois a faire des soins préhospitaliers .

 

Ces Policiers auront une formation de 45h.

P30-YP1915-014.jpg
P30-YP1915-012.jpg
P30-YP1915-010.jpg

1er janvier 1977 sera

l’inauguration de la première unité mobile "Resuscicar" de soins intensifs du Canada exploité à partir de "Ambulance Service d'Aaron" à Calgary par le docteur COHEN Peter, doyen dans le secours a victime .
 

peter_cohen.JPG
Coh.png
Scan10087.jpg

COHEN, Dr. Peter 1928 - 2014
Né à Amsterdam, émigré de Hollande au Canada en 1958 pour commencer sa résidence à Winnipeg.

RESUS.png

1er janvier 1977 Résuscicar Inc.

Le Dr Peter Cohen crée Resuscicar Inc., un service ambulancier privé à but non lucratif à Montréal, qui exploite deux ambulances de 50 000 $. Chaque ambulance sera équipée d'électrocardiographes et de télémétrie permettant une communication bidirectionnelle avec les médecins de l'Hôpital Royal Victoria.

 

Resuscicar Inc. agit à titre de «laboratoire» pour les étudiants paramédicaux du Collège Dawson et emploie également des diplômés du programme.

resucicar_2.jpg

Créé le premier programme de formation médicale d'urgence du Canada à Calgary, Alberta en 1969-1972.

 

Le Dr Peter Cohen demanda 150 000 $ au public afin de poursuivre le programme de 1080 heures .

1981, Le gouvernement du Québec décida de mettre fin a ce financement du programme de techniciens paramédicaux d'urgence de 1080 heures et refuse d'accorder un statut officiel aux ambulanciers paramédicaux. 

 

De la Le docteur Cohen lanca un appel au public pour 150 000 $ afin de poursuivre le programme et l'exploitation de Resuscicar Inc., et son appelle sera globalisé d'un certain succès .

Déménagé à Montréal en 1972 pour commencer l'enseignement de la formation médicale d'urgence à l'Université McGill par le Collège Dawson. Il a fondé la première Association de techniciens médicaux d'urgence du Québec (EMTAQ).

Jan 1, 1973 – Jan 1, 1989

Soins avancés fait par des paramédics

Avec l'arrivé du Dr Cohen qui a parti la première formation au Québec de paramédics soins avancés.

Plus de 291 paramédics de 1973 à 1978 seont formés, et travaillaierons pour le service Resucicar du Dr. Cohen et Medic-1 de Richard Daly.

 

Dans le début des années 78, le Télé-Médic fut fondé avec un services de soins avancés et de consultation à domicile offert par des médecins.

 

En 1981, Naissance d'Urgences-santé. Ceci a mené à la fin des paramédics soins avancés qui ont été remplacé par les médecins.

LES PREMIERS PERMIS D’EXPLOITATION D’AMBULANCE SONT DÉLIVRÉS

Avant 1972, aucune réglementation de services préhospitaliers n’existe.

Dans la foulée de la réforme, la Loi sur la santé et les services sociaux a été adoptée en 1971.

 

Le réseau s’organise et sont créés les conseils régionaux de santé et des services sociaux (CRSSS), à qui l’on confie la responsabilité d’analyser les services d’urgence hospitaliers.

 

En 1972, avec la Loi de la protection de la santé publique, l’État intervient pour la première fois en rendant obligatoire l’obtention d’un permis aux entreprises privées pour offrir des services ambulanciers.

Elle apporte un premier encadrement aux services préhospitaliers

ambula10.jpg

 

En 1981, le gouvernement du Québec confiait au Conseil de la Santé et des Services sociaux de la région de Montréal métropolitain (maintenant l'Agence de la Santé et des Services sociaux de Montréal) l'autorité de résoudre le problème de l'accessibilité aux services d'urgence et de coordonner le transport ambulancier.

 

Le 22 décembre 1981, le «Centre de coordination des urgences santé» démarrait ses activités. À cette époque, 22 compagnies ambulancières privées assuraient, avec des permis de service d'ambulances octroyés par le Conseil régional, la disponibilité du personnel et des véhicules ambulanciers. Également à cette époque, le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (devenu le Service de police de la ville de Montréal) offrait à la population un service d'ambulances. Il se retirera de ce secteur d'activités à l'arrivée d'Urgences-santé, en 1984.

 

En 1983, la syndicalisation massive du personnel ambulancier allait provoquer des enquêtes, analyses et rapports successifs qui jetaient les bases d'une réforme plus en profondeur. Il s'en dégageait notamment la nécessité pour les services ambulanciers d'une intégration aux activités globales du réseau de la Santé et des Services sociaux mais également, la nécessité d'une «professionnalisation» du travail du personnel ambulancier, d'une reconnaissance d'un statut d'emploi, d'une formation accrue et d'une stabilisation de la main-d'œuvre.

Le projet de loi 34 (Loi modifiant la Loi sur les services de santé et les services sociaux et d'autres dispositions législatives, c.47, 19882) proposait de nouvelles règles en matière de transport ambulancier; ce projet de loi déposé le 12 mai 1988, à la suite d'une consultation des intervenants, fut sanctionné le 19 décembre de la même année, modifiant par le fait même la Loi sur les services de Santé et les Services sociaux.

La Corporation d'urgences-santé de la région de Montréal Métropolitain devient une entité administrative distincte en mars 1989. La Corporation, organisme à but non lucratif, relève du ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec. Elle est gérée par un conseil d'administration qui se compose de membres nommés par le gouvernement, où le directeur général siège d'office à titre de président. Sa mission : Assurer à la population de Montréal et de Laval des services préhospitaliers d’urgence de qualité, efficaces et appropriés, afin de réduire la mortalité et la morbidité associées aux conditions médicales urgentes.

bottom of page