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l’OMSZ (service ambulancier) de Budapest

La Hongrie est un pays d’Europe centrale où vivent un peu moins de 10 millions de personnes.

 

Sa capitale, Budapest, en compte environ 1,8 million.

C’est en 1887 que le service d’ambulances voit le jour à Budapest. Il est constitué uniquement de volontaires.

 

La première caserne s’installe au cœur de la ville, avec ses écuries pour les chevaux d’ambulances. C’est à l’heure actuelle toujours le même bâtiment, identique ou presque, qui abrite à la fois l’une des 255 casernes du pays (et 55 pour la ville de Budapest) mais aussi l’administration du service national des ambulances. Les sous-sols ont été emménagés en abris anti bombardement et son toujours là, intacts depuis la révolution de 1956.

 

On y trouve aussi un impressionnant musée fondé en 1892, retraçant l’histoire du service ambulancier.

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  1. En 1948, le service devient professionnel et gouvernemental.

  2. En 1954, les premiers médecins font leurs apparitions dans les ambulances.

  3. En 1963, c’est le premier succès pour un équipage ambulancier qui « récupère » un arrêt cardiaque.

  4. En 1975, les universités créent le diplôme de Paramédic de niveau 1,2 et 3.

 

Encore quelques chiffres : l’OMSZ c’est 2,2 millions d’appels pour 1,5 millions d’interventions, 18411 accouchements, 1022 succès suite à une RCP, 784 ambulances, 7 hélicoptères et plus de 8100 ambulanciers (Chiffres de 2019 ) .

Le 104 est le numéro d’appel pour le service médical ainsi que le 112, comme partout en Europe, mais il fonctionne surtout à la campagne.

 

Il est géré par les services de police mais l’OMSZ déconseille vivement de l’appeler en cas d’urgence vitale.

Les différents véhicules et les grades des ambulanciers

  •  Le scooter : Conduit par un EMT* ou un AEMT* (6 mois à 1an d’étude)

  • La moto : Conduite par un paramedic (3 ans) ou un paramedic avancé (4 à 5ans) ou un médecin

  • L’ambulance BLS* : A son bord, un pilote (4 semaines) et un AEMT, parfois un paramedic

  • L’ambulance ALS* : A son bord, un chauffeur, un assistant (2ans et demi) et un paramedic ou paramedic avancé.

  • L’ambulance pédiatrique : Un pilote, un paramedic et un médecin urgentiste et pédiatrique

  • Le véhicule léger d’intervention rapide : Un paramedic ou un médecin

  • L’hélicoptère : Un pilote, un paramedic avancé et un médecin urgentiste

      Lexique :

  • * (A)EMT : (advanced) Emergency medical technician

  • * BLS : Basic life support (urgences relatives)

  • * ALS : Advanced life support (urgences vitales)

Cette expérience dans un pays Européen me conforte dans l’idée que notre pays à de nombreux efforts à faire. Comme partout où je suis passé, l’ambulance est un vrai métier et les ambulanciers de vrais professionnels de santé et d’urgence. Il n’y a pas 36 intervenants mais un seul : l’ambulancier ! Les relations avec les autres services, pompiers et police sont excellentes et constituent une vraie famille. Chacun se connaît, chacun connaît le travail de l’autre et il n’y a pas de compétition ou de jalousie. On regarde dans la même direction : celle du citoyen en détresse.

Le niveau de compétence en Hongrie est très élevé comme vous avez pu le voir. Il est similaire, à mes yeux, à celui de la Pologne ou de l’Angleterre. Pour un « petit » pays qui a beaucoup souffert d’un régime politique très rude, ce service national d’ambulance est exemplaire.

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