INTRODUCTION
La maladie fut longtemps perçue comme un phénomène étrange a l'individu, en rapport avec des causes surnaturelles. A l'aide d'incantations et de sacrifices, le sorcier de la tribu intercéder en faveur du malade et cherche a s'allier la grâce des forces du dehors .
Pourtant, parallèlement a ces prescriptions rituelles se développent des pratiques de soins plus pragmatiques, exclusivement destinée a la cure des maux apparents et accessibles tels que les blessures par flèches ou pas massue survenues lors d’affrontements A l'aide d'instruments de pierre et de matériaux d'origines végétale, des opérateurs procédèrent à la réduction et a la contention de fractures d'os longs, au débridement des plais et à l'extraction d'éventuelles corps étranger ....
" IL FAUT PROFITER DE L'OCCATION DE PORTER SECOURS AVANT QU'ELLE N’ÉCHAPPE ET ON SAUVERA LA MALADE POUR AVOIR SU EN PROFITER "
HIPPOCRATE (460-377 av.J.c) définit ainsi la notion d'Urgence. Précurseur de la médecin moderne, il a l'intuition d'un fonctionnement du corps( physiologie ) fondé sur des tempéraments humain ( sanguin, bilieux, lymphatique,atrabilaire ) et sur la recherche de signes morbides ( séméiologie ).
Il associera causes et effet de la maladie . Pour la première fois de son histoire, l'homme se confère implicitement le statut d'objet de connaissance par observation de son corps souffrant.
Dans son "Traité de maladies", Hippocrate rapproche urgence et séméiologie en écrivant : " IL FAUT PARFOIS AGIR VITE,COMME LORS DES DÉFAILLANCES OU NE PEUVENT PAS COULER L'URINE NI SORTIR LES MATIÈRE FÉCALES, OU ENCORE EN CAS DE SUFFOCATION QUAND LES FEMMES FONT DES FAUSSES COUCHE. LES MOMENTS FAVORABLES POUR INTERVENIR PASSENT PROMPTEMENT ET LA MORT SURVIENT SI ON A TROP DIFFÉRÉ... Il existe ainsi des occasions opportunes dans toute ses maladies " .
Achille pansant Patrocle, kylix d'Étrurie à figures rouges du peintre de Sôsias, v. Années 500 av. J.-C.
Au même moment, les premiers hôpitaux militaires destinés a soigner les soldats romains blessés font leur apparition .
L'empereur Mauricius créa des lors les "Valetudinaria" et sera un corps de cavaliers ambulanciers préposé au ramassage des moribonds sur les champs de batailles, moyennent une primes d’intéressement .
Les valetudinaria deviennent permanents dans les camps militaires romains sous Auguste ; on a pu, en effet, trouver des outils médicaux lors de fouilles. Ces valetudinaria se composaient d'un quadrilatère de pièces autour d'un jardin où était cultivées des plantes médicinales. On retrouvait les mêmes pièces dans ce quadrilatère que dans un Aesculapium c’est-à-dire, en général, une cuisine, des latrines, des bains, une officine de pharmacopée, une morgue... Bien que ne connaissant pas les bactéries, les médecins romains faisaient le nécessaire pour empêcher les infections.
Les réservoirs d'eau courante pour boire et se baigner étaient isolés et placés en amont des évacuations d'eau courante et des latrines. Les salles d'attente se trouvaient à l'extérieur de ce quadrilatère.
Lorsque les capsarii ne pouvaient pas intervenir sur place, des ambulances hippomobiles évacuaient les blessés vers les valetudinaria. Les ambulanciers étaient payés au nombre de blessés sauvés. Les valetudinaria les plus grands pouvaient administrer 400 à 500 lits. Si le nombre de lits disponibles était insuffisant, l'optio valetudinarii pouvaient faire évacuer les patients sur les villages alentour, comme sous la République. Le medicus devait pouvoir traiter n'importe quelle blessure reçue après la bataille.
AU MOYEN AGE
L'idéalisme de la chrétienté place l'homme au centre d'un univers fini et prêche l'existence d'un continuité spirituelle entre créature et création . Aussi, ouvrir un cadavre humain a des fins exploratoires constitue un acte hautement profane qui risque a tout moment de perturbée l’équilibre de l'univers .
DIEU seul et vérité et source unique de la connaissance telle qu'elle est révélée dans la bible .
Cette "planche" d'anatomie datée de 1345 atteste du carractère approximatif des connaissances qui se transmettent néanmoins de façon dogmatique. Dans le même temps, malgré les interdictions religieuses, certains universitaire pratiquent des dissections officielles ( Ci a coté).
Ambroisé Paré, Médecin et "Pére du Soldat"
Avec le perfectionnement des armes et l’accroissement de leur puissance homicide, le corps à corps singulier se raréfié au profit de la destruction a distance de groupe d'hommes. En outre, de Virulente épidémies déciment périodiquement les armées lors des périodes de siège .Dans de telle conditions, la présence de médecins attachés aux corps d'armées en campagne devient inéluctable.
Par pénurie de moyens, Ambroise (1509-1590) l'un des premiers d'entre eux abandonne les méthodes traditionnelles de trainements des plaies par huile bouillante qui s'avèrent inutiles et surtout douleurs pour le "patient", et ce au bénéfice d'autres onguents . Par ailleurs, il remplacera les cautères brulantes utilisés lors des amputations par des procédés plus anatomique et moins douloureux de ligatures des vaisseaux sanguins ( pratiquées depuis des années en cas d’hémorragies ) .
Paré remanie et codifie durablement les traitements appliqués aux blessures par armes à feu, et avec lui se mettent en place les notions de soins de l'avant et d'évacuation vers l'arrière, qui vont avoir pour effet une réorganisation des statégies sanitaires en temps de guerre .
Ambroise paré fut devient en 1536, Maître barbier-Chirurgien au service du baron, René de Monjean .
