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La REANIMATION

L'histoire du massage cardiaque. répulsion électrique entre les deux peaux avec le champs magnétique des électrons

Années 60, aux Etats­-Unis, le Dr William Kouwenhoven étudie le rythme cardiaque d'un chien quand, d'un seul coup, l'animal fait un arrêt cardiaque.

 

Kouwenhoven court chercher un défibrillateur électrique en ordonnant à son assistant de comprimer le thorax du chien dans un mouvement régulier en attendant son retour.

 

Le massage cardiaque était né.

Le geste qui a sauvé l'animal a par la suite été formalisé, théorisé, puis complété par le bouche-à-bouche pour donner la réanimation cardio­pulmonaire (RCP) telle qu'on la connaît aujourd'hui.

L'arrêt cardiaque a de tout temps rimé avec mort irréversible, le coeur qui s'arrête, éteint avec lui la vie biologique qu'il animait depuis le début-même de la vie intra-utérine. On sait depuis longtemps déjà que le massage connu sous différents vocables encore utilisés aujourd'hui comme constituant une des technique qui le compose comme la friction, du latin fricamentum, ou le prétrissage qui prend ses racines du grec Massage qui signifie pétrin. Yn-Kang-Chi (deuxième empereur avant Fou-Hi) faisait faire chaque jour de l'exercice militaire à ses sujets... Un écrivain chinois de cette époque attribuait les maladies à "l'obstruction des humeurs" et précédait ainsi Hippocrate. Le sang était porteur de mauvaises humeurs et si la saigné hâtait son renouvellement, en masser les canaux constitué des avantages que les différentes époques s'appliquèrent à décrire. Ambroise Paré en 1575 préconise la friction comme William Harvey, auquel on doit d'importants travaux sur la circulation sanguine avait alors constater les effets positif du massage sur le corps en 1628.


Au XIXème siècle l'art du massage rencontre un nouvel intérêt de la part des paires de la médecine. Le mot emerge du verbe masser au sens de se rassembler. Pehr Henrik Ling devient directeur de l'Institut central de gymnastique de Stockholm en 1913 et développe ce qui deviendra la massage suédois, largement inspiré des Tâo-Sse avec toutes les applications que cela pouvait avoir sur la réparation des corps.Castex, dans Etude clinique et expérimentale sur le massage que nous vous proposons dans son intégralité au CFDRM, travaillera sur les effets physiologique du massage allant jusqu'à l'autopsie d'animaux frappés pour l'occasion.

Le Baiser de la vie

Prise en 1967 par Rocco Morabito, la photographie a gagné en 1968 le Pulitzer Prize pour "The Kiss of Life".

 

Appelée la photo du « Baiser De La Vie », elle montre un technicien nommé JD Thompson faire du bouche-à-bouche à son collègue G. Champion Randall lorsqu’il perdit conscience après avoir touché une ligne de haute tension.

G. Champion a non seulement survécu à cet accident grâce à Thompson, mais il a vécu encore 35 ans. Il est décédé en 2002.

 

Thompson est quand a lui toujours en vie .

L'histoire de cette photographie a invraisemblable.

Kiss of life   (baiser de la vie)  JD Thompson pratique le bouche-à-bouche à un collègue Randall G pour le réanimer suite à une électrocution.

Rocco Morabito, jeune photographe pour un journal local (a Jacksonville Journal), se rend vers son bureau .

C'était dans la matinée d'un journée d'été en juillet 1967,  queG. Champion Randall  électricien de la ville de Jacksonville, arrive quand à lui au pylône ou il dois effectue a travail .

Idem JD Thompson, les deux sont tous deux Électriciens pour la ville, travaillant pour des sous-traitant. Il ne se connaissent absolument pas .

Rocco Morabito, G. Champion Randall, JD Thompson, ce jour la, ils deviendrons sans le savoir des légendes dans le domaine des secours .

Randall, commence sa progression vers le transformateur du pylône tout se passa bien jusqu'au haut .

Thompson, lui enfile sans équipement d'escalade. Soudain il entend un crépitement sourd d’électrocution, un cris, il se retourne et vois Champion Randall pendu dans le vide, il vient d'avoir une charge d'électricité de 4 000 volts .

A ce même moment arrive au carrefour, le jeune Rocco Morabito  également témoin de la scène voit Thompson se précipiter vers le pylone ou se trouve pendu Champion, il grimpa le plus rapidement possible.

Rocco quand a lui se précisa sur son appareil photo afin d'immortalisé le sauvetage ton il est le témoin privilégier .

Randall Champion subira un deuxième choc électrique majeur 20 ans plus tard, ce qui l'a laissé partiellement paralysé, mais il a vécu jusqu'en 2002, lorsqu'il est mort d'une insuffisance cardiaque à l'âge de 64 ans. Cette photo le montre à l'hôpital après son deuxième accident en 1988, étant Visité par Rocco Morabito et JD Thompson.

Rocco Morabito s'éteindra le  5 Avril 2009 a l'âge de 88 ans dans sa ville natal .

Docteur Claude Beck / Docteur Peter Safar / Docteur Paul Zoll / Leonardo ...

Et l'invention du défibrilateur

Professeur Claude Schaeffer Beck, pionnier dans la chirurgie Cardiaque - innovateur du défibrillateur .

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Claude Schaeffer Beck était un pionnier américain en chirurgie cardiaque, célèbre pour avoir innové dans diverses techniques de chirurgie cardiaque et effectua la première défibrillation en 1947. Il fut le premier professeur américain de chirurgie cardiovasculaire de 1952 à 1965

Beck est né en 1894 à Shamokin, en Pennsylvanie. Il a obtenu son diplôme de médecine en 1921 de Johns Hopkins et, en 1924, est devenu résident en chirurgie à la Case Western Reserve University.

Le professeur Beck est restera a la  Case Western jusqu'à sa mort en 1971.

 

Dans les années 1930, Beck travailla sur le problème de la restauration de la circulation cardiaque en développant une technique d'implantation de muscle pectoral dans le péricarde, source supplémentaire de circulation.

 

La technique a reçu un grand succès à l'époque, mais a finalement été remplacée par des techniques plus modernes. Il a effectué la première opération «Beck I» (cardiopéricardiopexie) en 1935.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1947, James Rand, médecin de son état, conçoit cet appareil dans le but de sauver ses patients lors d'un arrêt cardiaque. Le premier qui en bénéficia était alors en pleine opération à cœur ouvert : l'invention n'était pas encore suffisamment puissante pour fonctionner sans avoir à ouvrir le thorax. Ce fut le cas de l'appareil conçu par le docteur Zoll en 1956.

James H. Rand, III, frère jumeau de Marcell Nelson Rand, a choisi de ne pas travailler dans l’entreprise de son père (Remington Rand), mais plutôt dans le domaine de la recherche médicale. Il a inventé certains produits, notamment: un régulateur d'oxygène pour les aéronefs, une semelle de chaussure en plastique, un lave-linge, un matelas pneumatique, un respirateur pour la chirurgie cardiaque, un robinet anti-fuite et des équipements utilisés dans les salles d'opération. En collaboration avec son ami, le Dr Claude S. Beck, qui a inventé et conçu le défibrillateur cardiaque, J. Henry Rand III et Rand Development Co. (sa propre entreprise) à Cleveland, dans l'Ohio, ont fabriqué le dispositif en 1947. H. J. Rand vivait et travaillait à Cleveland, Ohio. Il était un scientifique et un concepteur industriel et a lancé sa propre entreprise, Rand Development Co. James III, a travaillé au milieu des années 1960 sur un vaccin controversé contre le cancer à la Cleveland Clinic. Son utilisation a été interdite par le gouvernement fédéral en raison du nombre insuffisant de tests sur les animaux et de la fabrication qu'ils pensaient avoir été effectuée dans des conditions insalubres. Le vaccin contre le cancer n'est jamais venu au grand public. James H. Rand, III, décédé d'un cancer de l'abdomen en novembre 1978 dans l'Ohio.

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L'opération Beck II a eu lieu à la fin des années 1940 et a entraîné une greffe de veine entre l'aorte et le sinus coronaire. En 1947, il effectua la première défibrillation réussie. Il avait été opéré d'un garçon de 14 ans souffrant d'un trouble congénital, mais vers la fin de l'opération, alors que la poitrine du garçon était fermée, celui-ci a subi un arrêt cardiaque.

 

Beck rouvrit la poitrine et essaya de masser le cœur à la main pendant environ 45 minutes avant de passer à l’utilisation du défibrillateur conçu par Beck et construit par son ami James Rand (de Rand Development Corp.). Beck a appliqué les palettes de l'appareil directement sur le cœur du garçon et a réussi à faire sortir le cœur de la fibrillation. Le garçon s'est complètement rétabli. 

On attribue également à Beck la description du fondement physiologique des signes de tamponnade cardiaque aiguë . Les signes médicaux classiquement associés à la tamponnade cardiaque aiguë sont collectivement appelés la triade de Beck. 

Docteur Paul Maurice Zoll,   innovateur du défibrillateur

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Le Dr. Paul. M. ZOLL, inventeur de la technologie du pacemaker externe, et fondateur de ZOLL Médical, est à l’origine des premiers essais cliniques de thérapie par pacemaker externe, en 1952.Paul Maurice Zoll (15 juillet 1911 - 5 janvier 1999)  était un cardiologue américain et un des pionniers du développement du stimulateur cardiaque artificiel et du défibrillateur cardiaque. Il est diplômé de Boston Latin School en 1928.

Paul Maurice Zoll a réussi à prévenir les perturbations du rythme cardiaque mettant la vie en danger et à rétablir une action cardiaque efficace pour les victimes sur le point de mourir d'un arrêt cardiaque soudain. Il a accompli ces exploits en appliquant des décharges électriques directes et indirectes qui ont permis de rétablir un rythme cardiaque vital. En raison de ses méthodes, il a été appelé "Le père de la thérapie cardiaque moderne".

 

Encore aujourd'hui, il y a environ 450 000 morts par arythmie soudaine chaque année aux États-Unis .

 

Paul Zoll était un pionnier avec une vue grand angle panoramique des besoins de ses patients, glanés dans son bureau et dans son cabinet médical au chevet du patient. Au cours de sa carrière, Paul Zoll a également partagé son temps entre les soins cliniques et la recherche dans son laboratoire.

 

Ses premiers jalons dans le monde ont entraîné des changements de paradigme dans les soins cardiaques. Chacune se conformait aux normes scientifiques «d'or» avec des données publiées détaillées et bien documentées sur les expériences de laboratoire et les résultats sur des patients qui ont été répliqués par des investigateurs indépendants.

 

Parmi ces événements marquants figurent la stimulation thoracique d'un coeur arrêté en 1952, un moniteur de rythme cardiaque alarmé en 1953, un choc électrique à la surface du thorax ("défibrillation") pour mettre fin à la fibrillation ventriculaire menaçant le pronostic vital en 1956.

 

Installation d'un stimulateur de longue durée autonome Zoll-Belgard-Electrodyne chez un enfant en 1960 et introduction d'un nouveau concept permettant une stimulation de la poitrine «sans douleur» en 1982. 

 

Le nouveau dispositif a lancé une petite entreprise connue sous le nom de Zoll Medical Corporation.

 

Paul Zoll a mis au point des méthodes d'application de décharges électriques à la surface de la poitrine, stimulant ainsi le cœur.

 

Professeur Claude Schaeffer Beck, pionnier dans la chirurgie Cardiaque - innovateur du défibrillateur .

Lorsque le cœur de son premier succès clinique a cessé de battre parce que son signal de stimulus natif a échoué, Zoll a sauvé l'homme en lui substituant une séquence de chocs thoraciques produits par un stimulateur expérimental emprunté à Otto Krayer du département de physiologie de la Harvard Medical School.  

 

L'année suivante, il collabore avec Alan Belgard, ingénieur électricien en chef et copropriétaire de la société Electrodyne, afin de mettre au point un stimulateur cardiaque thoracique efficace répondant aux besoins de Paul.

 

Cette collaboration est devenue durable car ils ont développé ensemble des stimulateurs thoraciques de modèle de production, des moniteurs de rythme cardiaque alarmés, des défibrillateurs de surface thoracique, des stimulateurs cardiaques automatiques et des stimulateurs autonomes implantables à long terme.

 

Paul Zoll est décédé d'une pneumonie le 5 janvier 1999

Les tentatives de réanimation ou de ressuscitation remontent aussi loin que l'homme tenta d'empêcher l'inéluctable et furent particulièrement utilisées dans les cas de noyades où l'on essaya diverses actions pour faire sortir les excédants d'eau et ré-insuffler la vie.

 

Le massage cardiaque est indissociable de la réanimation. Ainsi, avant même toute logique thérapeutique, le simple fait de secouer un être cher en train de mourir, voir même déjà décédé, suffit à constituer non seulement un massage mais aussi une pratique destinée à le ramener à la vie.

 

L'homme ne pouvait se contenter de ces pratiques primitives et spontanées sans élaborer, par empirisme, à force d'observation, d'imagination, des techniques dont certaines restent actuelles.

Peter Safar (Vienne, Autriche, 12 avril 1924 - Mt. Lebanon en Pennsylvanie, États-Unis, 2 août 2003) est un médecin autrichien, professeur d'anesthésie-réanimation à l'université de Pittsburgh, est diplômé de médecine de l'université de Vienne en 1948.

Il déménagera de Vienne vers Yale aux États-Unis durant l'année 1950 pour suivre une formation à l'anesthésie.

 

Il travaille à Lima (Pérou, 1952), puis à Baltimore (États-Unis, 1954).

 

En 1966, il est profondément marqué par la mort de sa fille, Elisabeth, à l'âge de 11 ans d'une crise d'asthme aiguë.

Il est trois fois candidat pour le prix Nobel de physiologie ou médecine. C'est aussi un militant pacifiste, membre du Physicians for Social Responsibility, de l’International Physicians for the Prevention of Nuclear War et du groupement local du World Federalist Association.

 

Travaux

Il commence ses travaux sur la réanimation cardiopulmonaire (RCP) en 1956 ; il travaille avec les sapeurs-pompiers pour concevoir les premières ambulances d'urgence, et écrit le livre ABC of resuscitation en 1957. Il fonde la première unité de soins intensifs des États-Unis en 1958. Il arrive à l'université de Pittsburg où il fonde le plus grand département d'anesthésie des États-Unis.

En septembre  1960, Kouwenhoven et Safar mettent leurs travaux en commun, Massage cardique et bouche a bouche, la réanimation cardique pulmonaire été né .

En 1967, l'année suivant le décès de sa fille, il est le cofondateur du Freedom House Enterprise Ambulance Service, premier service d'urgence paramédicale.

En 1976, il participe à la création du World Association for Disaster and Emergency Medicine. Il prend sa retraite d'enseignant en anesthésiologie de l’International Resuscitation Research Center (IRRC, rebaptisé depuis Safar Center for Resuscitation Research) en 1979.

 

De 1985 à 1987, il sera rédacteur en chef du journal Emergency and disaster medicine (maintenant Prehospital and disaster medicine), journal officiel de la World Association for Disaster and Emergency Medicine.

 

Il arrête de pratiquer en 1989, à l'âge de 65 ans.

Il collabore également avec l'entreprise norvégienne Laerdal pour le développement du mannequin d'entraînement à la RCP, Resusci Anne®.

Plus pratiquement c'est A.-R. Piot qui, en 1882, rédigea une thèse sur la ressuscitation des animaux asphyxiés par une muselière étanche et réanimés par le soufflet intégré à son masque, accompagnée par "une pression énergique au niveau du coeur coïncidant avec l'expiration". Les allemands König et S.-F. Maass à Göttingen en 1892 furent les premiers à pratiquer un MCE ou massage cardiaque externe sur un enfant en arrêt cardiaque chloroformique qui été alors le moyen utilisé pour l'anesthésie.
Théodore Tuffier pratiqua quant à lui un MCI, massage cardiaque interne sur un homme victime d'une embolie pulmonaire en 1898 avec un succès momentané.

C'est le Dr William-Bennett Kouwenhoven qui en 1961 mais aussi Safar qui donnèrent au massage cardiaque toute sa dimension en décrivant scientifiquement les manipulations et le déroulé d'une intervention même s'ils considèrent encore à l'époque que l'efficacité était due au fait que les pressions rythmées sur le sternum, comprimaient le cœur entre les vertèbres et la colonne vertébrale en aidant à l'expulsion naturel du sang par le processus d'une systole aidée. Seulement échocardiographiques et ciné-angiographiques ont démontrée que les valves cardiaques perdent tout ou partie de leur efficacité pendant le massage cardiaque externe.


Dans les années 1980 il a été alors proposé que ce n'était pas la compression du muscle cardiaque qui était à lui seul à l'origine de la ré-activation de la circulation sanguine mais l'ensemble des pressions intrathoraciques sur la masse sanguine et les réservoirs artériels principales. Ainsi, lors d'un MCE, massage cardiaque externe, plus le coeur serait compressé fortement, plus l'incidence serait directe et tendrait à se substituer son action de pompe active. En cas de pression insuffisante pour inter-agir avec lui, ce serait les pressions intrathoraciques qui influeraient sur la circulation veineuse entre le coeur, les coronaires et le cerveau.


Il faut savoir que l’efficacité du MCE décroît de 10% à chaque minute perdue et qu'après dix minutes d’arrêt cardiorespiratoire, le massage cardiaque externe devient inutile.


Leslie Geddes, Professeur Emérite Russe à la Purdue’s Weldon School of Biomedical Engineering qui propose une autre alternative intéressant la communauté scientifique, l'OAC pour only rythmic abdominal compression en utilisant une planche placée sur l'abdomen sur laquelle on imprime une pression en direction du coeur.

Léonard de Vinci

Ces dernières années ont vu une prolifération rapide de thérapies ablatives et antiarythmiques pour le traitement de diverses arythmies ventriculaires et supraventriculaires.

 

Cependant, la cardioversion et la défibrillation demeurent les principales modalités permettant de rétablir un rythme sinusal normal.

 

Leur simplicité, leur fiabilité, leur sécurité et, plus important encore, leur efficacité à rétablir rapidement le rythme sinusal normal sont incomparables dans notre arsenal thérapeutique actuel.

 

Histoire Les premiers travaux La cardiologie contemporaine a été affectée de manière significative par la disponibilité immédiate de cette méthode simple de traitement des tachyarythmies auriculaire et ventriculaire.

 

Cependant, la fascination pour l’électricité et son utilisation dans les systèmes biologiques n’est guère contemporaine.

 

Le premier condensateur capable de stocker de l'énergie électrique dans un récipient en verre fut découvert en 1745.

 

Il s'appelait le pot de Leyde et son utilisation fut peu après testée dans l'électrocution de petits animaux. Il existe de nombreux ouvrages en Italie, en France et en Angleterre sur les applications biologiques et médicales de l'électricité datant des 17e et 18e siècles.

 

Bien que les médecins européens aient commencé à utiliser l'électricité comme traitement expérimental, la première approche scientifique consignée à l'utilisation des décharges électriques fut celle de Peter Abildgaard en 1775.

 

Il choquait systématiquement les poules en délivrant des charges électriques dans différentes parties de leur corps.

 

Des stimuli électriques appliqués n'importe où sur le corps de la poule, en particulier dans la tête, pourraient rendre l'animal sans vie, mais les chocs ultérieurs délivrés à la poitrine pourraient raviver le cœur.

 

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Abildgaard n'était qu'un des nombreux scientifiques qui ont étudié les effets de l'électricité sur les animaux.

 

Certains ont rapporté des résultats similaires, et d'autres n'ont pas pu reproduire ses résultats. Cependant, en 1781, Luigi Galvani décrivit pour la première fois clairement le lien entre l'électricité et sa présence dans les systèmes biologiques.

 

Il fut le premier à utiliser le terme d'électricité animale, inventé après ses fameuses expériences dans lesquelles il provoqua le coup de pied des pattes d'une grenouille écorchée. touché avec une paire de ciseaux pendant un orage électrique.

 

La reconnaissance de l'électricité dans les organismes vivants a suscité un intérêt et une excitation intenses et a conduit à une application de l'électricité pour faire revivre les morts.

 

Peut-être que la première description d'une réanimation réussie avec utilisation d'un choc électrique a été rapportée par Charles Kite en 1788, lorsqu'une fillette de 3 ans, victime d'une chute, a été électrocutée à la poitrine par un générateur électrique et un bocal de Leyde M. Squires de Londres.

 

Un rapport similaire de Fell parut dans le magazine Gentlemen en 1792, décrivant ce premier prototype de défibrillateur moderne.

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Luigi Galvani

On s'entraine au bouche-à-bouche sur le visage d'une noyée...

Tous les apprentis secouristes ont embrassé dans leur vie "Resusci Anne". En effet, c'est le nom des mannequins fabriqués pour leur entrainement. Ironie de l'histoire, le visage du mannequin est issu d'un masque mortuaire réalisé sur une jeune femme, morte noyée dans la Seine à la fin du XIXe siècle, dont le visage fascina la population de l'époque.

La morgue de Paris "exposait" les personnes décédées dans la rue ou retrouvées dans le fleuve afin que d’éventuels visiteurs puissent les identifier. Un employé de la morgue, fasciné par le sourire d'une femme retrouvée noyée, décida d'en réaliser un masque mortuaire.

Ces masques mis en vente connaitront un énorme succès. Des années plus tard, l'inventeur des mannequins pour entrainement des secouristes se rappellera de cette histoire et décidera d'utiliser le visage de cette femme pour ses mannequins.

Comme pour le sourire de La Joconde, de nombreuses spéculations sont formulées quant à ce que l'expression heureuse de son visage peut révéler de sa vie, sa mort et sa place dans la société.

C'est, tout d'un coup, moins glamour mais au moins "L'inconnue de la Seine" est probablement la femme la plus embrassée au monde

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Au XVIIIe siècle, on essayait de réanimer les noyés en leur soufflant dans le derrière.

Cette technique ancestrale pour réanimer les noyés… On vous laisse découvrir comment ils tentaient de ramener à la vie ces malheureux, en 1770….

L ’invention du redresseur de concombre, inventée pour la reine Victoria, qui adorait les concombres mais qui ne supportait pas qu’ils ne soient pas droits ! Sans aucune transition, nous allons vous parler d’une technique médicale utilisée au XVIII ème siècle pour réanimer les noyés !

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Technique apparemment issue d’une danse réalisée pendant les carnavals. Ils n’avaient à priori pas encore découvert que le massage cardiaque pouvait sauver le noyé et avaient seulement conscience que de l’air devait être insufflé dans le corps pour le ramener à la vie.

La technique employée consistait donc à souffler de l’air et un peu de tabac dans le corps du noyé par les voies rectales !

 

Un simple soufflet ou mieux un tuyau de pipe dans lequel le fumeur recrachait la fumée chaude et chargée en nicotine, aurait eu l’effet d’un défibrillateur sur les intestins du noyé .

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Cependant il fallait que le noyé soit pour cela encore 'frais' si l’on peut dire ainsi, en définitive, qu’il soit (comme aujourd’hui) réanimé dans les minutes suivant la noyade.

 

Cette technique venue d’Amsterdam récompensait même les éventuels sauveteurs et des défibrillateurs de noyés étaient même mis à disposition autour des plans d’eau !

L’histoire ne dit pas si la technique fonctionnait, ni si les pipes étaient ensuite réutilisées mais cette technique de réanimation des noyés par l’anus a bien été validée par des scientifiques en 1730.

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