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L'EUROPE...LA FRANCE

Docteur Percy et son ambulance, ancêtre des smur

Parmi les amis et confrères de J-D LARREY on trouve le  Dr PERCY.

Ce médecin militaire c'était penché sur le moyen de se déplacer avec le matériel utile à sa science, la chirurgie.

 

On lui doit un drôle de véhicule équestre (ambulance de PERCY) qui est l’ancêtre du SMUR.

Percy avait cherché, tout comme Larrey, à procurer de prompts secours aux blessés par la création d'un corps de "chirurgie mobile, en mettant au point des charrettes avec table d'opération et rideaux que secondait une troupe régulière de "soldats infirmiers" qui emmènent rapidement les chirurgiens sur le champ de bataille.

Percy imagine lui aussi des nouveautés visant à procurer de prompts secours aux blessés.

 

En 1799, il propose la transformation des trains d'artillerie bavarois attelés, en véhicule sanitaire.

 

Cette "ambulance", attelée de six chevaux, est capable de transporter rapidement les membres du corps mobile de chirurgie installés à califourchon, directement sur le champ de bataille, au plus près de la ligne de feu avec du matériel de secours et de soins aux blessés.

Les médecins sont installés à califourchon sur un coffre dans lequel est remisé le matériel médical.

Cette voiture militaire est analogue au caisson connu sous le nom de wurst (mot allemand signifiant saucisse)
1- Chirurgien major, chef de l'ambulance, indiquant le point sur lequel les secours sont devenus nécessaires
2- conducteurs à cheval
3- siège où sont placés deux infirmiers
4- caisse du wurst renfermant les appareils et instruments
5- chirurgien aide-major
Le Général Lecourbe le félicite pour ce corps de "chirurgie mobile" mais ce dernier matériel peu commode ne permet pas l’évacuation des blessés si bien qu’il sera assez vite abandonné.

Les chevaux seront refusés par l'administration car "c'eût été un spectacle dangereux à donner que celui d'officiers de santé en voiture...On veut qu'ils aillent à pied... autrement, ils deviendront insolents."

Il propose alors la création d'un corps indépendant de chirurgiens des armées, d'une compagnie d'infirmiers et d'un bataillon d'équipage militaire d'ambulances.

Le principe de "bataillons d'ambulances" est admis (seize caissons et quarante-huit cabriolets) mais l'administration ne permettra la création d'un corps infirmier qu'en 1809.

 

Puis en 1813, Larrey et Percy, pour mieux servir les ambulances obtiennent la création d'un corps d'infirmiers de l'avant ou despotats, (ou brancardiers) de l'Empire, brancardiers militaires chargés de la relève des blessés, ils utilisaient un brancard démontable dont chaque élément était constitué de la lance d'un brancardier. Ce dernier était de plus équipé de moyens de soins à l'intérieur de son shako.

Docteur Hyppolite LARRY Fils

Les années 1880, fut une année d'initiatives publique pour un système civil d'assistance médicale d'urgence .

Alors que les ouvrages médicaux traitant des conduite a tenir en cas d'asphyxie, d'hémorragies ou de traumatismes graves se multiplie, le fils du Baron Dominique Larry applique, dans la tourmente révolutionnaire de 1830, les principes de la médecine militiare a la prise en charge ambulante des civils blesses et malades .

1870, le conseil de salubrité publique promulgue des "avis et instructions a suivre en cas de d'accident de la voie publique .

1882, Tel New York, Paris connais une vague épidémie que s'abat, celle de la variole .

Immédiatement le gouvernement mettra en place des ambulances "Hippomobile", pourvues d'internes et de brancardier, afin d'assurer le transfert médicalisé des malades contagieux vers l’hôtel dieu, hôpital désigné pour le cas de variole.

A cette même époque, la Ville de Madrid, c'était également dotée d'un tel dispistif de ramassage et d'évacuation des civils malade ou accidentés.

Docteur Henri Natchel et ces Œuvres d'ambulances Urbaines

Les ambulances « publiques » ont vu le jour en 1880, à Paris et à la demande du Dr NATCHEL. Ces « ambulances Urbaines » étaient destinées aux victimes de la voie publique. En 1882, l’épidémie de variole qui sévit impose à la ville de Paris de réfléchir à un moyen de transport pour amener les malades vers l’Hôtel Dieu. Les « Ambulances Municipales » prennent place dans le paysage de la capitale.

Jusqu'alors, le message d'alerte était tel qu'aujourd'hui le premier maillon de  la  chaine de secours.

L'aerte était tout simplement communiqué de proche a proche oralement et a distance par pli urgent.

Courant année 1887, Docteur Henri Natchel visita New York, et qu'elle en fut sa surprise.

Il découvre le télégraphe, une innovation qui va bouleverser le monde en 1871, le téléphone qui changera le système d'appel des secours. Il y découvrait également le service d'ambulance inventé par Dalton, depuis la création des ambulances de l’hôpital BELLEVUE, les appels sont désormais centralisé par standard .

L'époque du policier courant vers l'hôpital Bellevue était révolu.

De retour de son expérience a New York, le Docteur Natchel ( avec le soutient de et de Victor Hugo (conseiller municipale a l'époque) créera en 1887, les œuvres des ambulances urbaine à l'hôpital Saint-Louis, et devient la première structure d'assistance médical d'urgence à Paris, et ce conçue pour les civils .

La ville de Paris sera grossièrement découpée en six secteurs géographiques équipés de systèmes d'alerte télégraphique et reliés a une station réceptrice au sein de laquelle se relaient, 24h/24, des équipes d'infirmiers et de médecin prêts a intervenir au moindre appel ou signal .

Parallèlement, est créer un réseau d'ambulances municipale paramédicales, réparties sur six stations joignables par télégraphe ou téléphone, dont l'action est coordonnées par un poste central d'appels installé dans les locaux de l'inspection générale de l'assainissement et de la salubrité publics.

Ce centre de réception gèrera les appel en fonction du besoin et selon les moyens disponibles, mais pue soutenu pas le corps médical, le projet sera finallement abandonné en 1907.

La naissance des SAMUs mais pas encore l'appel unifié , le 15

Dix ans aprés le fin de la second guerre mondiale, le développement des télécommunications et les progrès accomplis dans le domaine de la science et des technologie médicales relancent avec force l'idée de soins de l'avant civils dans les pays industrialisés.

Mais seule la France fera de l'urgence médicalisée un véritable choix de santé publique avec la création des ....SAMU

En 1941, l’Assistance publique met en œuvre le service des Ambulances des hôpitaux de Paris. C’est également à cette époque que se créent les premières sociétés privées de transport de malades en France.

1956

A  Copenhague, Durant  l'épidémie de  poliomyélite des années 1956,

Le Professeur Bjørn Ibsen, anesthésiste-réanimateur, équipera les ambulances de matériel et de médecins, afin de ventiler artificiellement les malades atteints de paralysie respiratoire pendant leur évacuation vers des structures spécialisés

1956....l'Epidémie gagne la France il y a urgence

L’épidémie gagne la France courant de Mai 1956, Il y a urgence pour la population, Le professeur Cara mettra en place un dispositif de transport médicalisé secondaire inter hosipitalier de patient , dénommé aujourd'hui le UMH,transport sous ventilation artificielle vers l'hopital  Claude-Bernard de Paris, qui sera inspiré par le concept du Professeur Ibsen .

L'idée d'un médicalisation précoce d'autres urgences vitales prend corps un an après avec la création des premiers UMH.

Professeur Ibsen

Professeur Cara

Professeur Lerang

8 avril 1923

3 novembre 2019

Professeur Bourret

Au fil des ans, et face à l'hécatombe routière, ces UMH, officialisées dès 1965, ne se contentent plus de réaliser des transferts inter-hospitaliers. « Elles se déplacent au pied de l'arbre » où se trouvent généralement les accidentés de la route, éjectés de leurs voitures à une période où le port de la ceinture n'est pas encore obligatoire et les limites de vitesses inexistantes (17'000 morts en 1972) .  

 

Le Professeur Louis Lareng crée ainsi le premier (et unique à l'époque) SAMU de France à Toulouse en 1968 et sera officialisé par la loi du 19 juillet 1972. Mais ce n'est qu'à partir de 1979 que le public pourra leur téléphoner directement.

Télérégulation ambulancière 1966 Pr Lareng ---> https://www.youtube.com/watch?v=TUr7QXKx5Vk&feature=youtu.be

Obsèques du professeur Louis Lerang  ----------> https://www.youtube.com/watch?v=x9LQPGY1Gio&feature=youtu.be

Professeur Louis Lerang Dernier Pionnier du Samu "Européen" : https://www.youtube.com/watch?v=4YR0mL7Gisk&feature=youtu.be

En 1941,  Le métier d’ambulancier privé est né.

La loi du 10 juillet 1970 précisera les premières règles organisant cette profession.

Le 26 mars 1973, est créé le Certificat de capacité d’ambulancier (CCA) et le 27 mars l’Agrément des entreprises de transports sanitaires.

C’est cette même année que la Croix bleue à six branches appelée « Croix de vie » devient le signe distinctif des entreprises d’ambulances agréées.

La loi de janvier 1986 sur l’aide médicale urgente et les transports sanitaires, modifiée pour la dernière fois en 2004, ainsi que le décret de novembre 1987 sur l’agrément des transports sanitaires terrestres modifient les dispositions contenues dans la loi de 1970

 

En 1970, la professionnalisation s’enclenche avec la création du Certificat de Capacité d’Ambulancier (CCA), cette même année la « Croix de Vie » devient l’emblème de la profession.

 

1971, les agréments sont obligatoires, 1986 l’aide médicale d’urgence (AMU) prend forme suivie du CODAMUPS.

 

La première décennie des années 2000 offre deux grande avancée, 2007 le Diplôme d’Etat Ambulancier est entériné par les instances gouvernementales et 2010 les Auxiliaires Ambulanciers doivent être attestés par l’AFGSU .

 

entièrement finie.

De bonnes volontés réfléchissent à ce que devrait être « demain ».

 

Pour l’instant, si aujourd’hui les ambulances sonnent et illuminent les villes, les villages les ambulanciers et ambulancières continuent la volonté de Jean-Dominique LARREY « secourir tout le monde sans distinction de provenance … ».

Depuis 1977, les urgentistes du CHU de Limoges se déplacent sur le terrain pour intervenir au plus près des situations de crise. Une longue histoire riche en rebondissements... Découvrons les interventions du Pr Pierre Feiss, ancien responsable du SAMU 87, du Dr Dominique Cailloce, responsable du SAMU 87, de Gilles Pihan, anésthésiste réanimateur, et de Marc Pihan, médecin urgentiste.

 

 

Les premiers véhicules du SAMU apparaissent sur les routes de Haute-Vienne en 1977.
Les appels d’urgence sont centralisés au 55 33 33 33.
Les médecins sont envoyés directement sur le terrain. Rapidement, les citoyens prennent l’habitude de faire appel à ce nouveau service.

En 1987, le numéro d'appel 15  remplace le (exemple) 55 33 33 33, ex numéro du "samu 87" ..
La Haute-Vienne fait alors partie de cinq départements expérimentaux.

Le service d'aide médicale urgente (S. A. M. U.), ou Samu1, est le centre de régulation médicale des urgences d'une région sanitaire. Ce service répond à la demande d'aide médicale urgente (AMU), c'est-à-dire l'assistance pré-hospitalière (dans la rue, à domicile, sur le lieu de travail, …) aux victimes d'accidents ou d'affections soudaines en état critique (malaise, maladie, ou femmes enceintes). Le médecin régulateur du Samu régule les ressources de soins urgents dont il reçoit continuellement les disponibilités et oriente les patients vers les services les plus adaptés à leurs cas.

Dans le langage courant, « le Samu » est utilisé par extension pour parler des services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) et de leurs ambulances de réanimation, car les véhicules comportent souvent le sigle « SAMU » (à défaut de « SMUR »).

L'acronyme Samu est aujourd'hui passé dans le langage courant, mais il doit être réservé aux centres de régulation médicale même si on l'inscrit au-dessous de l'étoile de vie (étoile à six branches, ornée du bâton d'Asclépios – caducée des médecins –) sur les ambulances qu'il régule. D'usage franco-belge au début, il dénomme aujourd'hui les services similaires de beaucoup de pays aux appellations locales diverses. Avec son emblème reconnu internationalement, pour une meilleure lisibilité par les étrangers, et frappé du ou des numéros d'appel d'urgence, il s'est imposé à l'échelle planétaire, du « SAMU 192 » au Brésil au « SAMU 106 » au Pérou. En France, le terme « SAMU » est suivi par le numéro du département.

La professionnalisation est terminée. Désormais les ambulanciers Francais travaillent sur la reconnaissance de leur métier et de leurs compétences. Même si les matériels et les missions ont évolué pour répondre aux attentes sociétales les hommes et les femmes qui œuvrent

auprès des malades, des blessés, des femmes enceintes savent que la route n’est pas

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